notre bébé,

elle a un petit soucis de nez, de gorge, de rhinopharyngite, un peu de douceur et celle-ci sait se calmer. Nous avons essayer la petite cuillère, le petit jus de fruit, une grimace prédominante nous a démontré que celle-ci n'appréciait pas l'acidité.

Et puis, ça n'est qu'un bébé, le biberon, la petite tétine verte et jaune lui donne cet air si doux, si jolie. Et puis, lorsqu'on la baptisera, elle aura certainement deux petits trous aux oreilles, et des milliers de cadeaux...c'est l'avantage d'avoir plus de parents, plus de famille, donc plus de cadeaux. Romane sera une enfant gâtée...

notre bébé, nous l'aimons si fort. Nous préparons ce soir, la date du baptème, dans une semaine, nous espérons avoir tout prévu pour l'année 2006, sa première année...

je t'aime, mon amour, je vous aime...

Bilan : la petite a une rhinopharyngite, et même si ça n'est pas grave, c'est très embarassant de devoir la moucher à trois mois ! Mais je suis contente, car ce matin, je ne travaille pas ! mais dès 13h30, au boulot !

Je n'ai rien à raconter, il me faut faire des milliers de choses dans cette maison !

la journée est terminée...j'avais oublié que le travail était si fatiguant, si "chiant" même, d'autant plus que je n'avais jamais dû être mère et secrétaire à la fois !

pour l'instant, mon amoureuse donne le bain à la petite. Je les entends toutes les deux. Mais depuis tout à l'heure, nous craignons que Romane soit malade, son nez se met à coller plus que d'habitude...

jusque là, rien d'extraordinaire à raconter, si ce n'est que tout me semble assez difficile à organiser et qu'il me tard déjà mes vacances...le 22 décembre ! Nous profiterons de fêter Noël avec la famille et la petiote, qui pour l'instant commence à peine à regarder les guirlandes.

Hier, nous avons fait un sapin, même s'il n'a aucune signification et valeur à nos yeux. Je pense que Romane est attirée par la couleur...

Ses cheveux sont blonds et ils poussent de plus en plus...Avec un bonnet, celle-ci est ravissante !

aujourd'hui, j'ai la chance de ne pas travailler mais je vais faire part de mes difficultés lorsque j'ai dû quitter Romane. On était lundi 28 novembre, et je sentais que Romane n'était pas très réveillée. Je la bousculais dans ces merveilleux rêves (un bébé rêve-t-il de choses merveilleuses ?) Je lui donnais le biberon tout en lui expliquant sagement que je devais la laisser et que ça serait dur pour elle. Elle buvait difficilement. Je l'ai changé, lavé, et elle n'avait toujours pas l'air très éveillée.

Quelques minutes plus tard, je l'ai mise dans sa voiture et elle s'est mise à sangloter, véritablement sanglotée comme si finalement, elle comprenait ce qui allait lui arriver. Nous étions pourtant habituées à la laisser chez la nourrice pour qu'elle ne soit pas bouleversée dès lundi justement. Cela partait pour mal.

Je me suis mise à pleurnicher en la laissant dans le transat de la nourrice qui me disait de ne pas m'inquiéter.µ

_Mais c'est la première fois que je la laisse si longtemps, pour aller travailler en plus.

Elle m'a rassuré et la petite s'est rendormie quelques minutes plus tard  ; je suis partie travailler en étant littéralement rassurée.

J'écris pour ceux qui ont peur.

Je vis avec mon amie, mon amour depuis quelques années déjà, et des années de bonheur. Oui, il y a l'habitude, oui il y a la routine, oui, il y a les disputes. N'oubliez pas aussi les belles choses, l'amour, les caresses, les rires, les fêtes...

Il y a ce bébé, que nous avons eu TOUTES les deux. Deux mères pour une fille, bientôt peut-être un autre enfant, qui sait ?

J'ai repris le travail, Romane est chez une nourrice, une femme d'une quarantaine d'années qui a l'air douce comme un mouton. Une chance d'avoir eu à la rencontrer, ç'a l'air d'être quelqu'un de très sociable et qui connait particulièrement tout de l'enfant.

Donc, il y a aussi cet enfant avec nous, ce fruit de notre amour, que ça soit biologique ou pas dans un sens, ça fait perdre des habitudes pour en ajouter d'autres. On ne s'ennuie pourtant jamais, emménager ensemble ne veut pas dire rester à regarder la télé, faire l'amour après le film et se coucher jusqu'au lendemain matin.

Faire un enfant n'est pas non plus rester enfermée dans l'appartement, changer les couches, la baigner, se disputer pour son éducation. C'est aussi fournir un gros effort, sortir, lui apprendre de belles choses. Bientôt, on pourra lui montrer la mer, la montagne, les châteaux, les grandes villes, les animaux de la campagne.

On pourra, plus tard, reprendre à deux à trois, des voyages particuliers, découvrir un autre pays, à deux, à trois, s'aimer tous ensemble. Se disputer, se retrouver, s'embrasser.

C'est la vie.